Expérience professionnelle
C'est en classe de cinquième qu'un test d'orientation de l'ONISEP m’a attribué la vocation de devenir traductrice, et je n’en croyais alors pas un mot. Je désirais par-dessous tout me tourner vers les maths et l’informatique, ce qui, dans le système scolaire français, est incompatible avec l'étude poussée des langues. J'ai tout de même choisi une section européenne anglais, et étudié l'allemand pendant six ans et le russe pendant trois ans. Pendant toute mon enfance, les jeux vidéo ont tenu une place importante, depuis ce jour où mes parents m'ont donné les disquettes d'Indiana Jones et la Dernière Croisade en 1989. J'ai ensuite passé de nombreuses journées pluvieuses à jouer à des classiques du point 'n click comme Monkey Island, Day of the Tentacle ou Loom, ainsi qu'à d'autres jeux aussi variés que Doom, Sim City, Lemmings et Puzzle Bobble. J'ai tellement adoré ces jeux que j'y rejoue tous les deux ou trois ans. Le test d’orientation ne s’était finalement pas trompé. Après une année de prépa maths, puis un LEA qui m’a permis de m’essayer à la traduction et d'étudier le chinois pendant trois ans, j’ai décidé de m’orienter vers un Master of Arts en traduction à l’université de Westminster, à Londres. À mon esprit scientifique, mon instinct pour les langues et mon amour du jeu vidéo se sont ajoutés une formation universitaire en traduction reconnue, puis des expériences professionnelles en entreprise dans le domaine de la localisation. Aujourd’hui, j'assiste à plusieurs cours en ligne chaque année, touchant à la traduction, la linguistique ou les jeux vidéo. Je participe à des conférences destinées aux traducteurs et suis de près les actualités de la localisation et du jeu vidéo, notamment en m’investissant sur les réseaux sociaux.
Je suis membre de la SFT (Société française des traducteurs).
Sandrine Guyennet
Mon expérience en entreprise m'a permis d'obtenir une formation précieuse dans le domaine de la localisation. En tant que testeuse, j'ai appris à adapter le texte à l'espace qui lui est attribué, à respecter les restrictions de caractères, ainsi qu'à comprendre les balises et variables et à les déplacer si nécessaire. En tant que traductrice, j'ai appris à déduire le contexte des identifiants et à utiliser le vocabulaire spécifique à chaque plateforme. Travailler pour des entreprises de jeu vidéo m'a permis de découvrir les délais fous de cette industrie et d'apprendre à les tenir, mais m’a également fait goûter à l’excitation associée aux projets aussi longs qu’urgents.
J’ai obtenu un Master of Arts en traduction bilingue de l’université de Westminster, à Londres. Mes cours étaient divisés entre la traduction institutionnelle, couvrant des sujets comme la finance, le droit et la politique, et la traduction technique, regroupant des domaines comme la médecine, l’informatique, l’écologie ou l’industrie. J’ai également appris les bases du sous-titrage et du codage de dictionnaire, ainsi qu’à utiliser des outils TAO, en particulier SDL Trados. J'accorde aujourd'hui beaucoup de temps à la formation continue. Je suis plusieurs cours universitaires en ligne (MOOC) chaque année, dans des domaines en lien avec les jeux vidéo, la traduction ou la linguistique. J'ai été formée à utiliser SDL Trados et j'en suis une utilisatrice certifiée à un niveau avancé.